ROBIN DES BOIS (v.o Robin Hood)
Avec : Brian Bedford, Phil Harris, Roger Miller
Réalisateur: Wolfgang Reitherman, Dan Alguire, Edward Hansen et Jeffrey C. Patch
Réalisateur: Wolfgang Reitherman, Dan Alguire, Edward Hansen et Jeffrey C. Patch
Production : Walt Disney Productions
Sortie : 1973
Synopsis
Nous sommes à la fin du 12ème
siècle. Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre, part en croisade en Terre
Sainte. Le frère de celui-ci, le Prince Jean profite de son absence pour
s’approprier la couronne royale. Usant de son autorité, le Prince Jean assomme
le peuple de taxes en tout genre, et de règles ridicules. Les pauvres gens ne
peuvent compter que sur Robin des Bois, qui détrousse les riches pour donner
aux pauvres. Robin des Bois n’a qu’un objectif : rendre la couronne au bon
roi Richard, et surtout, séduire Belle Marianne. Le résumé vous fait
(vaguement) penser à l’histoire de Robin des Bois, le Katness Everdeen made in England ?
Vous ne vous trompez pas. Sauf que à ma connaissance, les renards, ours, lapin
(et j’en passe) ne parlaient pas, ce qui est pourtant le cas dans ce Disney.
Critique
Ce Disney n’est pas tout jeune. Pourtant, il n’a pas si mal
vieilli : puisqu’il semble que l’utilisation d’animaux soit à la mode dans
les films d’animations du moment. Bien sûr, on est loin des animations 3D de
Zootopie, mais les personnages sont plutôt attachants.
Et je suis
secrètement amoureuse de Robin
Dès les premières minutes, on sent qu’on est face à un
classique Disney : le livre qui s’ouvre, la petite musique d’intro entraînante…
Sauf que le côté manichéen n’est ici pas tout à fait respecté. Robin, même s’il
fait le bien autour de lui, n’est quand même qu’un voleur (Une sorte de Aladdin
poilu et roux). Sauf que, attention roulement de tambour…. Il n’y a que des
animaux ! Ils sont bien évidemment choisi selon leur caractère : rusé
comme renard, balourd comme un ours, méchant comme un serpent, gestionnaire
d’un compte épargne comme l’écureuil. Très cliché, mais pratique pour les
enfants, qui peuvent repérer les méchants du premier coup.
Robin archer de niveau 100
Bon évidemment, le vocabulaire employé peut ne pas être compris
par les plus djeun’s. Robin ne part pas s’enjailler avec Marianne, qui ne lui
file pas son 06 à la fin du film. Les héros ne parlent pas comme dans un bon
vieil épisode de Friends ( « Vous êtes une royale image de dignité et de
magnificence », ça a quand même de la gueule). Si certain peuvent trouver
que ce côté old school est dur à suivre, il donne une certaine poésie au film,
et nous donne (presque) le sentiment d’être intelligent.
Et j’m’enjaille-jaille-jaille
Là c’est die, die die
Concernant le rythme, on alterne entre séquence émotions
(Robin donne des pièces au gentil lapinou qui s’est fait carotter sa PS2 par le
sheriff), et moments d’actions (Robin
déguisé en cigogne fait du tir à l’arc pendant les J.O). On rajoute à cela une
pincée d’amour (Belle Marianne reste amoureuse de Robin, malgré son statut de
voleur), et un soupçon d’amitié (Rob-Rob est pote avec tous les animaux de la
forêt, ce qui est plutôt pratique quand le roi a décidé de vous trancher la
gorge).
On retourne dans l’enfance avec les quelques chansons qui
ponctuent le film. Si elles n’ont pas marqué les anales, on reste tout de même
sensible aux petits accords de guitare (même si c’est un coq qui en joue, ce
qui doit pas être super simple avec des ailes).
Le vilain méchant de l'histoire (terrifiant)
Le message reste tout de même classique : les gentils
triomphent, les méchants sont punis. Mais s’il y a bien une chose qui peut vous
convaincre de regarder ce film, ce sont les doublages français. En effet on
retrouve des voix qui ont bercés notre enfance, comme celle de Claude Bertrand
doubleur de Baloo, qui ici interprète Petit Jean, également ursidé de son état
(il parait qu’il était secrètement amoureux de Winnie). Il faut également citer
les voix de Roger Carel (dont la voix ne peut vous être que familière, tant il
a fait pour le doublage français), et celle de Philippe Dumat, notre Picsou
national.
Verdit : 7/10
Ce film n’est peut-être pas celui que vous allez montrer à vos enfants, neveux, nièces, cousins, cousines,
Anecdote
La scène de danse de Belle Marianne est identique à celle que l'on trouve dans le livre de la jungle. Vous auriez pu vous fouler les gars !
Meilleur titre de la bande son
Il y a des chansons qu'on ne comprend qu'une fois adulte. Celle là en fait partie. C'est bien la première fois
qu'un coq me fait chouiner. Remarquez, c'est aussi la première fois que je vois une chouette avec un bonnet.
Smoothie Sans Soucivoir tous ses articles
En attendant de devenir une star de la télé réalité, Smoothie Sans Souci doit gagner sa vie. Ainsi, votre aimable serviteuse à pour objectif de vous décrire films et dessins animés, avec moults blagounettes (pas toujours de très haut niveau, je ne peux pas être merveilleuse tous les jours). Comme j'ai gardé une âme (et une taille) d'enfant, je suis plutôt branchée dessins animés, même si je ne crache jamais sur des films qui vous retournent le cerveau. Amis de l'humour nul et fan numéro 1 de la cité de la peur, viendez !
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