Retour chez ma mère

"-Beh dis donc, ils y vont fort là non ?
- C'est normal... Ils sont contents de se retrouver..."

  

RETOUR CHEZ MA MERE
Avec : Josiane Balasko,  Alexandra Lamy,
Réalisateur: Eric Lavaine
Production: Same Player, Pathé, TF1 Films Production, Appaloosa Cinéma, Scope Pictures
Sortie : 2016

Synopsis :

Aimeriez-vous retourner vivre chez vos parents ? À 40 ans, Stéphanie est contrainte de retourner vivre chez sa mère. Elle est accueillie les bras ouverts : à elle les joies de l'appartement surchauffé, de Francis Cabrel en boucle, des parties de Scrabble endiablées et des précieux conseils maternels sur la façon de se tenir à table et de mener sa vie… Chacune va devoir faire preuve d’une infinie patience pour supporter cette nouvelle vie à deux. Et lorsque le reste de la fratrie débarque pour un dîner, règlements de compte et secrets de famille vont se déchaîner de la façon la plus jubilatoire. Mais il est des explosions salutaires. Bienvenue dans un univers à haut risque : la famille !


Critique :

Retour chez ma mère est un film familial, ce qui en d'autres termes signifie que tu n'aura pas l'occasion d'être gêné en le regardant avec tes parents... Pas comme Terminator... cette scène de cul est interminable!

Bref, imaginez, jeunes adultes que vous êtes probablement, retourner vivre chez vos parents. Personnellement ce serait l'horreur : devoir retourner sur mon petit cailloux perdu qui me sert de ville natale et devoir dormir dans un salon parce que ma chambre a été cédé au chat... Enfin, chacun a une histoire a racontée mais l'idée est là : ça craint !

quand ta mère aime plus la chatte que toi...

Éric Lavaine, le réalisateur, a dit qu'il souhaitait jouer sur le thème de la génération boomerang, en gros c'est quand les enfants devenus adultes retournent au bercail après des coups dur et n’ont pas d'autre choix que de cohabiter avec leur parents. 

Du coup qu'est-ce qui en ressort ? Du bien à l'âme, du baume au cœurs pour nous sensibles spectateurs. Josiane Balasko et Alexandra Lamy , deux actrices avec une complicité du tonnerre, joue respectivement le rôle de la mère, Jacqueline, gentille mais un peu (trop) envahissante et sa fille Stéphanie. J'ai aussi envie de dire que Francis Cabrel joue dedans par ce que vu le nombre de fois que Jacqueline écoute en boucle son titre Petite Marie, j'avais qu'une envie c'était de retrouver Cabrel et lui faire bouffer son morceau de bois!

Quand j'vous disait "film familial"

Revenons à notre quadragénaire, Stéphanie, subitement au chômage, elle doit retourner chez sa môman. Une "personne âgée" (c'est pas politiquement correcte de dire une "vieille") avec ses secrets... bon, j'voulais pas en arriver là avec vous mais il faut se le dire même après 50 ans les petits vieux, ils copulent !

Le film commence avec une scène d'un repas de famille réunissant deux sœurs que tout opposent, elles s'envient, se jalousent, elles soulagent les enfants uniques qui regarde le film. On peut dire que ce repas de famille est coloré, on a la sœur un peu peau de vache qui prend un malin plaisir à rabaisser son mari et le frère un peu baroudeur trop occupé pour visiter sa mère

Si j'pouvais je vous aurez tous avortés !

Alors que tout le monde la crois que la "retraitée" (oui je reste correct jusqu'au bout) est atteinte d'Alzheimer et qu'elle s'occupe en faisant du Scrabble par téléphone, celle-ci s'imagine comment elle pourrait avouer à ces enfants que depuis le décès de leurs père elle voit un homme et par voir j’entends faire sa chaudasse ! Y'a pas d'autres mots !

Ouvre moi le berlingot, grand fou !

Le film a un bon lot de scènes rigolotes, je citerais l'initiation de Jacqueline à internet  car, étant passé par là, je sais que grand dieu si j'avais une corde...je n'aurais pas fait que de la  corde à sauter ! Mais au-delà de ça, il y a des sujets plus touchants. Ce film innove, il nous aborde, à travers le thème assez cliché de la famille soudée malgré ses imperfections, des sujets plus tabous comme la sexualité chez nos géniteurs. Et je finirais avec une dernier mot sur Jacqueline qui dépeint, à elle seule, un jolie tableau de femme qui ne renonce pas à sa féminité et, ça, peu importe l'âge.  Merci Jacqueline !

Verdict : 7,5/10

Au final on a une sympathique comédie française où l'on s'ennuie pas. Mon seul regret est que, et oui j'ose le dire, j'aurais voulu qu'ils aillent encore plus loin dans la sexualité de Jacqueline, quitte à traiter de sujet délicat avec humour faut pas se limiter, plus de sexes les gars !

Anecdote :
Eric Lavaine a eu envie de s'intéresser aux conflits familiaux : "On adore ses parents, mais de là à passer sa vie avec eux… Un week-end c’est le max !". Pour se faire, il s'est inspiré d'une histoire vraie arrivé à une de ces amies architectes. Stéphanie existe !


Meilleur titre de la bande son :

Non mais matez moi ce BG! J'irais bien faire un tour dans sa cabane du pécheur, encore et encore. Oui il y a un sous-entendu! Allô les gars! 

A Spiced Gold voir tous ses articles Moi c'est A Spiced Gold, je suis (euh attendez, laissez-moi vérifier) une femelle du type cocasien âgée d'une vingtaine de printemps! Pour combler le manque affectif dans ma vie et le vide créé par celui-ci, je bouffe mes émotions en visionnages de telle sorte que je peux me taper une saison entière de série par jour. Âme aventureuse, j'ai toujours laissé les autres choisir le film qu'on allait regarder, ce qui m'a parfois menée à de grandes découvertes mais aussi à des choses plus comment dire *spécials* -les 120 jours de sodome n'est pas un film pour tout le monde...-. Depuis maintenant un an, je me visionne un voir plusieurs films par jour et je vous ferais part de mes découvertes. Retenez une chose surtout, si y'a du sexe ma note sera automatiquement plus élevée !